Quel gâchis !!!
Gâchis humain : ces personnes investies dans leurs missions ont rendu les services aux enfants handicapées en s’investissement personnellement.
S’investir personnellement étaient leur seule solution pour répondre à l’attente des familles et des enfants qu’elles accompagnaient car l’Etat de son côté ne leur en a jamais donné réellement les moyens : pas ou très peu de formation, temps partiel imposé pour beaucoup, ... promesses de VAE (Valorisation des Acquis par l’Expérience) non tenues dans certaines académies....
Gâchis pour les personnes handicapées : En refusant de renouveler le contrat de ces AVS sur le départ qui ont acquis en 6 ans des compétences , l’Etat devra les remplacer par des nouvelles personnes qui n’ont pas d’expérience pour des fonctions lourdes de conséquence dans la prise en charge des enfants handicapés.
Dès la création du dispositif des AVS, l’Etat a choisi de ne pas pérenniser ni professionnaliser ces métiers pour conduire une réforme à moindre coût. Ces dispositifs - dans la continuité des emplois précaires : emplois CEC, CES, emploi-jeunes et divers contrats aidés -ne relèvent que du traitement du chômage et non pas de la fonction affichée : aide à l’intégration des enfants handicapés.
L’UNAPEDA a dès 2004 défini les grandes lignes d’un métier d’accompagnement des enfants sourds et malentendants qui nécessitent notamment une connaissance des modes de communication en LSF ou LPC (Voir notre article : La fonction d’AVS)
L’UNAPEDA s’associe à l’UNAISSE pour dénoncer le gâchis que représente le non renouvellement des contrats arrivant au bout des 6 ans.
L’UNAPEDA demande :
que le métier d’accompagnement pour les enfants sourds et malentendants soit considéré comme un vrai métier
que les moyens consacrés aux SSEFIS (services qui ont fait preuve de la qualité de leur accompagnement) soient renforcés
Suite à la parution de l’amendement 60, vous pouvez lire l’éditorial de l’UNAPEDA
Vous pouvez également consulter l’ensemble du dossier que nous consacrons aux AVS