Nous ne partageons pas la satisfaction affichée récemment par certains responsables associatifs dans le champ de la surdité. Bien sûr, comme eux, nous nous réjouissons des avancées que constituent la reconnaissance de la Langue des Signes et l’amélioration de l’accessibilité aux émissions de télé et aux services publics. Mais nous sommes très critiques sur de nombreux articles de la loi. Son financement nous inquiète fortement . Cette loi est l’occasion pour l’Etat d’accentuer sa logique de désengagement financier vis à vis du Handicap entamé maintenant depuis quelques années. L’Etat transfère un maximum de charges vers d’autres acteurs : Conseils Généraux, AGEFIPH ( donc les entreprises), salariés ( journée fériée travaillée ), et d’autres encore. .
De son côté l’AGEFIPH « renvoie la balle » vers l’Etat en arrêtant le financement de l’accompagnement des étudiants handicapés. Tout porte à croire que bientôt les Dispositifs « Emploi Formation pour les personnes sourdes et malentendantes » gérés depuis 1990 par nos associations régionales ou d’autres services équivalents connaîtront également des restrictions ( 20 000 personnes sourdes et malentendantes accompagnées depuis 1990 en emploi et en formation ).
PLUS QUE JAMAIS L’HEURE EST A LA MOBILISATION. NOUS ESPERONS VOUS VOIR NOUS REJOINDRE POUR FAIRE FACE A TOUTES CES MENACES