Le lundi 19 septembre s’est tenue une réunion à la DGAS à l’initiative de Mr GOHET, délégué interministériel aux personnes handicapées. Elle regroupait les associations qui mettent en œuvre des accompagnements auprès des étudiants handicapés, des représentants de l’enseignement supérieur, de la DGAS, de la CNSA .

- Les points importants que nous avons retenus

• Il y a bien une enveloppe pour assurer la continuité, le ministère de l’Education Nationale d’une part et la CNSA d’autre part ayant réservé des fonds à cet effet.
• Toutes les Universités ont été destinataires d’une proposition de convention à passer avec les opérateurs (échéance de cette convention au 31 décembre 2006 donc convention pour le premier trimestre uniquement)
• Pour les établissements d’enseignement supérieur hors universités mais dépendant de l’Education Nationale (Lycées publics ou privés sous contrat pour les BTS...) les rectorats devraient être les interlocuteurs mais pour l’instant rien n’est en place .
• Pour les autres établissements, la relation devrait se faire directement entre les opérateurs et la CNSA (Devis).
• Un groupe de travail doit se réunir pour préciser la nature des prestations, leurs coûts...Les résultats des travaux de ce groupe ne conditionnent pas l’avancée des dossiers de financements.

- Les seules assurances que nous ayons à ce jour sont donc :

• que d’une part la CNSA a bien voté en Conseil d’Administration un montant (cette décision a été prise, semble t il, alors que les associations d’usagers, membre du CA, y étaient opposées)
• et d’autre part que l’Education Nationale a envoyé une circulaire à ses universités.

Pour l’instant aucun des opérateurs n’est en possession de la moindre convention, ni même du moindre écrit, l’assurant d’un financement. A notre connaissance aucune des réunions n’a fait l’objet d’un compte rendu.

Le problème invoqué est : "comment financer les "prestataires", les "tuyaux", pour que l’argent circule, n’existant pas ?

Cette situation est pour le moins ubuesque :
  d’un coté des besoins , des étudiants ayant déjà commencé leur rentrée et demandeurs d’accompagnement , des services prêts à répondre ,
  d’un autre coté un fonds mais pas de solution technique pour financer les prestataires ...

Le risque de rupture dans la prise en charge est bien réel, les associations ne pourront pas continuer à assurer les accompagnements alors qu’elles ne disposent à ce jour d’aucune information précise.

Il est de plus en plus urgent que ce dossier avance.