EDITORIAL
La loi de février 2005 a reconnu la Langue des Signes Française comme langue à part entière.
La circulaire de l’Education Nationale nous fait craindre que l’enseignement de la LSF ne soit réservé aux seuls jeunes sourds dont les parents ont fait un choix bilingue et n’exclut de fait l’immense majorité des autres jeunes sourds qui ne suivent pas un enseignement bilingue.
Un CAPES LSF vient d’être créé ce qui est positif mais quelle sera la place laissée aux personnes sourdes enseignant la LSF dans ce dispositif ?