Un vocabulaire et une grammaire importante
Une formation qui répond à une demande massive d’interprètes depuis et vers la langue des signes et qui représente aussi un véritable enjeu pour l’intégration des personnes sourdes et malentendantes dans notre société.
A Liège, trois étudiantes font partie de cette section. "C’est vraiment agréable de pouvoir trouver un nouveau moyen de communiquer. On s’attend à un vocabulaire très restreint mais finalement on se rend compte qu’on est submergé par tout le vocabulaire à apprendre" explique Justine.
Du vocabulaire mais également une grammaire propre à la langue des signes. "La position des mains fait cette grammaire. Il n’y a pas de conjugaison mais un passé, présent et futur" ajoute Julie, une autre étudiante.
Une immersion complète
Les futurs interprètes bénéficient d’un matériel performant dont des micros et caméras. "On a pu compter sur un subside de la Région wallonne pour la mise en place d’un nouveau laboratoire de haute technologie en langues de signes. L’idée est également de pouvoir avoir des cours à distance par des échanges entre les étudiants liégeois et bruxellois" explique Julien Perez, coordinateur de cette nouvelle filière à l’ULg.
Lors de ce cours, donné par un professeur sourd de naissance, il n’y a pas de communication orale. Une véritable immersion qui est un plus primordial pour un apprentissage optimal.