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Sous-titrage codé en télévision Le CPSC prône des normes obligatoires

Article publié le mercredi 5 octobre 2011.


(JPG) Dans son mémoire déposé vendredi au CRTC, le Conseil provincial du secteur des communications (CPSC), composante du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), propose d’améliorer les pratiques en matière de sous-titrage codé de langue française. Le CPSC note que les télédiffuseurs ne font pas tous les efforts prescrits par la politique réglementaire du CRTC. L’autoréglementation n’est donc pas une option viable.

Le CPSC croit que le CRTC doit privilégier des normes obligatoires, plutôt qu’un ensemble de lignes directrices tel que proposé par un groupe mis sur pied par le CRTC. Le CPSC suggère la mise en place d’un système de contrôle de qualité sous la gouverne des associations de personnes sourdes ou malentendantes.

Voici quelques faits saillants du mémoire déposé par le CPSC. Cliquez ici pour obtenir le document complet, intitulé « Observations sur le projet de normes de qualité relatives au sous-titrage codé de langue française ».ce lien sera ouvert dans une nouvelle fenêtre.

-  Selon les différentes estimations, entre 1 million et 3,8 millions de personnes au Canada seraient sourdes ou malentendantes. En plus, de nombreux Canadiens lisent les sous-titres : pour apprendre une autre langue, pour diminuer le bruit ambiant ou dans des établissements où l’on peut regarder la télévision sans le son.

-  La nouvelle technologie de reconnaissance vocale, pour le sous-titrage en direct, permet un taux de conformité de 85%. La sténographie permet un taux de 98%.

-  Le CPSC constate que le recours plus fréquent à la sous-traitance pour le sous-titrage d’émissions multiplie les procédés et entraîne des erreurs d’affichage et une perte de qualité du français.

-  Chez Groupe TVA, le CPSC estime que moins de 50% de la programmation locale est sous-titrée à Québec, Sherbrooke, Trois-Rivières et Rimouski.

« Les télédiffuseurs ont le devoir d’offrir une programmation adaptée aux besoins des personnes sourdes ou malentendantes, au fur et à mesure de la disponibilité des moyens. Nous pensons qu’il est possible de faire mieux. Notre mémoire propose de nombreuses solutions à cet effet », selon Richard Labelle, président nouvellement élu du CPSC.

Le SCFP représente quelque 7600 membres du secteur des communications au Québec.

Source : CPSC

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