L’emploi des personnes en situation de handicap ne va pas de soi. Dans la littérature sur ce sujet, des indicateurs globaux semblent aller dans ce sens : un taux d’activité inférieur chez les personnes handicapées, une répartition des emplois occupés différente, un taux de chômage double de celui des valides et une durée moyenne plus longue
Si, pour les personnes valides, il s’agit essentiellement d’une mise en relation entre une structure qui recherche des compétences et une personne qui les possède, pour les personnes handicapées, la démarche est plus longue, plus sinueuse, soumise une réglementation utile mais parfois contraignante, et marquée par des éléments psychologiques :
du côté des structures : peur du handicap, crainte d’une moindre productivité,
anticipation de risques d’accidents du travail accrus... D’ailleurs, cette peur ne se manifeste que lorsque la déficience est visible (cécité, infirmité motrice cérébrale) ou lorsque la déficience a des effets variables (déficience mentale, maladies psychiques) ;
du côté des travailleurs handicapés : peur d’affronter le milieu de travail, crainte de ne pas assumer, s’il y a lieu, les cadences de la structure...
Par ailleurs, un article de l’UNAPEDA paru sur notre site est cité en référence dans le rapport de la DIPH ( délégation interministérielle personnes handicapées) sur l’emploi des personnes handicapées ( voir derniere page du rapport : sites internet)