Extrait de l’entretien :
Pouvez-vous nous donner quelques chiffres sur la part des travailleurs handicapés en chômage partiel ou concernés par le télétravail ?
Nous n’avons malheureusement aucune visibilité sur le sujet. La question n’est jamais directement posée lors des sondages ou des enquêtes statistiques ou dans le cadre des dispositifs administratifs. C’est un grand classique. La plate-forme MobilisationEmploi, par exemple, lancée par le ministère du Travail, ne permet pas de récupérer des données sur les personnes handicapées en chômage partiel.
Quoiqu’il en soit, pour une grande majorité, ces personnes sont très probablement en première ligne. Elles occupent des missions peu accessibles au télétravail. Beaucoup sont caissières et travaillent dans le secteur de la santé. Certains sont entrepreneurs et pour une partie d’entre eux sans activité actuellement.
Comment avez-vous géré l’arrêt brutal des formations ?
Il est vrai, qu’en raison du confinement, de nombreuses formations se sont arrêtées du jour au lendemain. Certains ont réussi à poursuivre en utilisant des modalités de formation à distance. Je tiens également à préciser que l’Agefiph continuera de verser les rémunérations aux candidats même si ces formations se sont subitement arrêtées. Il est très important que l’Agefiph intervienne et soutienne les personnes et les entreprises dans une situation déjà très tendue. De même, nous avons décidé de verser les rémunérations aux personnes qui ne se sont pas rendues initialement à la formation pour se protéger de la pandémie, partant du principe que c’était indépendant de leur volonté.